Après la chasse aux prostituées, repoussons les pauvres et encore plus loin ! Les migrants surtout. Ceux qui ont l’outrecuidance de camper sur nos magnifiques trottoirs toulousains.* C’est qu’ils seraient soutenus par des associations que l’on nomme « solidaires », la bonne blague. Quelle honte ces pauvres ! Pauvres et étrangers, en plus.
ll est vrai, c’est pratique un « arrêté anti-bivouac » ; ça permet de faire intervenir la police plus vite et fort. De rappeler à la préfecture qu’elle travaille insuffisamment pour bouter le migrants hors des trottoirs du centre-ville. Surtout du centre-ville.
Oui, c’est nouveau : il suffit d’une bonne décision repoussoir et la ville sera enfin apaisée. Et propre. Ça s’appelle une décision électoraliste, ou populiste, ça dépend.
Quant à accompagner celles et ceux qui ne choisissent pas de camper mais bien de survivre, monsieur le maire n’en parle pas. Quant au mal logement des toulousains... ah non, il n’en parle pas non plus.
Elle est moche la solidarité municipale à Toulouse.
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