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Affichage des articles du 2019

La solidarité, ta gueule

Après la chasse aux prostituées, repoussons les pauvres et encore plus loin ! Les migrants surtout. Ceux qui ont l’outrecuidance de camper sur nos magnifiques trottoirs toulousains.* C’est qu’ils seraient soutenus par des associations que l’on nomme « solidaires », la bonne blague. Quelle honte ces pauvres ! Pauvres et étrangers, en plus. ll est vrai, c’est pratique un « arrêté anti-bivouac » ; ça permet de faire intervenir la police plus vite et fort. De rappeler à la préfecture qu’elle travaille insuffisamment pour bouter le migrants hors des trottoirs du centre-ville. Surtout du centre-ville. Oui, c’est nouveau : il suffit d’une bonne décision repoussoir et la ville sera enfin apaisée. Et propre. Ça s’appelle une décision électoraliste, ou populiste, ça dépend. Quant à accompagner celles et ceux qui ne choisissent pas de camper mais bien de survivre, monsieur le maire n’en parle pas. Quant au mal logement des toulousains... ah non, il n’en parle pas non plus. Elle est moc

Avec #NousToutes

Je n’en peux plus de lire chaque semaine ce décompte morbide dans tous les médias. Il n’y a pas de fatalité mais une réalité : des hommes tuent des femmes : par plaisir, par cruauté, parce qu’elles veulent les quitter, qu’importe. Il s’agit de nos sœurs, nos mères, nos voisines, nos amies. Elles n’ont pas les moyens de fuir, de quitter ces tueurs, de les combattre. Elles ont peur, elles se taisent ;  et quand elles parlent, les moyens déployés pour les protéger sont inopérants. Assez ! C’est intolérable. Aidons-les, ne les laissons pas seules ! Je refuse cette fatalité. Chacun dans nos rôles respectifs, ne les laissons pas seules. Faisons modifier les lois, soutenons les associations qui tous les jours accompagnent du mieux qu’elles le peuvent ces femmes en danger de mort. Allons à leur rencontre. Nous en serions au 100e féminicide annoncé par #NousToutes ? Mesdames et messieurs agissons. Sinon nous  sommes toutes et tous responsables ! A bientôt #féminicide #violence

Les pluies de janvier ?

Vous avez remarqué ? A certains signes, la pré rentrée s’annonce. Inexorable. De La Rochelle à Toulouse, les membres des partis de gauche se sont comptés durant tout un week-end. N’en déplaise aux ricaneurs, ça m’a l’air de bien aller, merci. Les socialistes ont enfin rebâti leur université d’été ; les verts ont déclamé leur énergie dans mon université de cœur, la belle Jaurès . Les insoumis sont partis bosser au centre des congrès du père Baudis. Les « non partis » de gauche se réunissent aussi et envoient moult photos pour témoigner de leur capacité à travailler de façon responsable. Manière de dire qu’ils ne font pas comme les autres, eux, mais un peu pareil tout de même... Tous ces ateliers de réflexion ont été actifs : Amazonie en flammes, bien sûr. Mais aussi discrimination, laïcité, pollution, écologie, égalité, éthique, municipales. J’en oublie exprès.  Sachez qu’ après ces universités d’été, je compte sur nos patientes capacités à élever les passerelles, ponts et viad

Nous sommes

Nous sommes toutes des héroïnes  Nous sommes toutes des héroïnes plafonnées sous le verre, là quand même, acharnées, soudain vieilles, des louves. C’est que nous ne sommes pas assez à le dire. Les insouciantes ou les joyeuses. Les éprouvées du quotidien ou les petites aux os battus. Souvenons-nous mes amies, nous nous portons.  Et nous sommes nos dignes héritières.

Chère Christine Angot

Chère madame, chère Christine Angot, Depuis que je vous ai lue, je vous aime beaucoup. Continuez d’écrire, de nous raconter. Je compte sur vous. Les fantômes de l’#antisémitisme ne sont pas des vivants. Ils ont les yeux troués par leur propre haine. A bientôt chère madame. Tout mon respect

L'Eddy de Pretto, ça claque non ?

Regardez bien. Vous les voyez ? Familles au grand complet, père et mère flanqués de leur pré ado sautillant. Jeunes gens, jeunes filles en couple. Amoureuses qui s’embrassent avec délicatesse, étudiants en bande, grands-parents au petit fils à sweat à capuche et jean flottant, responsables d’association flanqués de leur troupe. Des adultes, des enfants, des gaffets, des vieilles et vieux. Au moins trois générations de toulousains, ariégeois, commingeois, montalbanais. Des ruraux, des urbains, des locaux. Des gay, bi, en questionnement, en transition, des hétéro, … Le Zénith est complet. Nous sommes 8000. Nous frémissons d’impatience et de joie. Ça rigole fort, ça parle fort. Ça arrive par grappes, les marches grimpées à grandes enjambées. Il y a les assis comme nous, loin de la scène (on s’en fout, on est heureux). Il y a ceux debout dans la fosse au loin. Les aficionados. Plus jeunes sûrement. Il y a les surexcités, les organisés (sandwich et tablette de chocolat au fond du

Ça va pour vous en ce #8mars ?

En ce #8mars2019 ,#JournéeInternationaledudroitdesfemmes, le 1er (voire la 1ère…) qui me sort « Bonne fête », je lui fous ma main dans la tronche et lui fais part de mon mépris jusqu’au #8mars de l’année 2020 (Oui, un an de travail sur soi, c'est faisable). Qu’on se le dise ! *[Vrac des #droits et +] : travailler en responsabilité, se fringuer comme l’on veut, être sexy ou pas, jurer, parcourir une rue le soir sans baisser la tête pour se faire discrète, oser prendre la parole en public même pour ne rien dire, être enceinte ou pas, avorter ou pas, porter plainte, être « politiquement » incorrecte, dire « NON » , dire « je ne suis pas d’accord », appeler à l’aide toutes les assos et lignes d’urgence (elles sont là pour ça), parler fort, s’exprimer, baiser comme l’on veut, glander, grossir, vieillir, picoler, pleurer, gueuler, être très ‘féminine’, être très ‘masculine’, … (*liste non exhaustive) #sexisme #plafonddeverre #égalitésalariale #parité #précarité #maltraitancemédi