Regardez bien. Vous les voyez ? Familles au grand complet, père et mère flanqués de leur pré ado sautillant. Jeunes gens, jeunes filles en couple. Amoureuses qui s’embrassent avec délicatesse, étudiants en bande, grands-parents au petit fils à sweat à capuche et jean flottant, responsables d’association flanqués de leur troupe. Des adultes, des enfants, des gaffets, des vieilles et vieux. Au moins trois générations de toulousains, ariégeois, commingeois, montalbanais. Des ruraux, des urbains, des locaux. Des gay, bi, en questionnement, en transition, des hétéro, … Le Zénith est complet. Nous sommes 8000. Nous frémissons d’impatience et de joie. Ça rigole fort, ça parle fort. Ça arrive par grappes, les marches grimpées à grandes enjambées. Il y a les assis comme nous, loin de la scène (on s’en fout, on est heureux). Il y a ceux debout dans la fosse au loin. Les aficionados. Plus jeunes sûrement. Il y a les surexcités, les organisés (sandwich et tablette de chocolat au fond du
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