Vous avez remarqué ? A certains signes, la pré rentrée s’annonce. Inexorable.
De La Rochelle à Toulouse, les membres des partis de gauche se sont comptés durant tout un week-end. N’en déplaise aux ricaneurs, ça m’a l’air de bien aller, merci. Les socialistes ont enfin rebâti leur université d’été ; les verts ont déclamé leur énergie dans mon université de cœur, la belle Jaurès. Les insoumis sont partis bosser au centre des congrès du père Baudis. Les « non partis » de gauche se réunissent aussi et envoient moult photos pour témoigner de leur capacité à travailler de façon responsable. Manière de dire qu’ils ne font pas comme les autres, eux, mais un peu pareil tout de même... Tous ces ateliers de réflexion ont été actifs : Amazonie en flammes, bien sûr. Mais aussi discrimination, laïcité, pollution, écologie, égalité, éthique, municipales. J’en oublie exprès.
Sachez qu’ après ces universités d’été, je compte sur nos patientes capacités à élever les passerelles, ponts et viaducs pour nous retrouver enfin. Car nous avons des combats certains.
Quant au G7, il se termine. Il ne s’est rien passé mais Macron l’avait annoncé. Le libéralisme économique va continuer son cheminement toxique et pollueur. Ah si, ils ont parlé des feux de l’Amazonie tout de même. Et condamné l’inaction.
Avec la rentrée sportive, les chants homophobes ont refleuri dans les stades ; ils sont raccord avec les agressions transphobes filmées et diffusées sur les réseaux sociaux. #BFMTV et #France2 annoncent joyeusement les nouveaux habillages de leurs JT. On commence enfin à savoir quels sont les acteurs les mieux payés au monde. La rentrée littéraire s’annonce excellente aussi. Non je ne parlerai pas de Moix…
Et durant ce temps, la forêt amazonienne brûle encore. Tout le monde est d’accord pour l’indignation. Certains s’agacent car de vieilles photos d’Amazonie enflammée circulent à tort. Comme si la date de la prise de vue avait plus d’importance que le feu lui-même. Les météorologues espèrent les pluies de janvier pour endiguer ce désastre écologique. L’éternel Raoni nous demande de décaniller le climatosceptique Bolsonaro.
Me demande si c’est faisable avant janvier...
Vivement la rentrée. A suivre
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