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Putain de rentrée


Le dernier lundi d’août signe le début de la rentrée.
Les annonces pour de supers cartables et de la colle pas chère ont commencé depuis 15 jours. Certaines promotions restent des énigmes.
Les nouvelles grilles des chaînes radio sont présentées en fanfare et les programmes sont déjà à tomber d’ennui.
Les ministres ont repris une semaine avant tout le monde pour bien montrer qu’ils bossent, eux.
Le nouveau look des plateaux TV est annoncé par de grands renforts d’effets sonores.
Les animateurs et journalistes s'invitent mutuellement à parler de leur nouvelle émission TV et radio.
Les vacanciers de fin août, filmés les pieds dans l’eau, clament leur bonheur insolent.
Les carburants ont déjà augmenté.
La sortie des 500 nouveaux romans et essais est imminente.
La désindexation des retraites combinée à la hausse de la CSG est définitive. La perte du pouvoir d’achat aussi. 
Les retraités seront les baisés de l'année.
Tiens ? y a une nouveauté. Le pape suggère aux jeunes LGBTQI de consulter un psychiatre.
Y’a pas à dire, c’est une belle rentrée…





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La solidarité, ta gueule

Après la chasse aux prostituées, repoussons les pauvres et encore plus loin ! Les migrants surtout. Ceux qui ont l’outrecuidance de camper sur nos magnifiques trottoirs toulousains.* C’est qu’ils seraient soutenus par des associations que l’on nomme « solidaires », la bonne blague. Quelle honte ces pauvres ! Pauvres et étrangers, en plus. ll est vrai, c’est pratique un « arrêté anti-bivouac » ; ça permet de faire intervenir la police plus vite et fort. De rappeler à la préfecture qu’elle travaille insuffisamment pour bouter le migrants hors des trottoirs du centre-ville. Surtout du centre-ville. Oui, c’est nouveau : il suffit d’une bonne décision repoussoir et la ville sera enfin apaisée. Et propre. Ça s’appelle une décision électoraliste, ou populiste, ça dépend. Quant à accompagner celles et ceux qui ne choisissent pas de camper mais bien de survivre, monsieur le maire n’en parle pas. Quant au mal logement des toulousains... ah non, il n’en parle pas non plus. Elle est moc

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